Les grandes surfaces font du mal aux agriculteurs

Les pratiques déloyales des distributeurs

L’agriculture française est en danger. Elle est menacée par des distributeurs tels qu’Intermarché, Auchan et Casino, qui s’allient à des centrales d’achat internationales pour contourner les lois Egalim, conçues pourtant pour assurer une juste rémunération aux agriculteurs. Une illustration du mépris de ces entreprises pour les producteurs français et de l’échec cuisant de l’Union européenne à les protéger.

Les lois Egalim sont insuffisantes

Les lois Egalim, nécessaires mais insuffisantes imposent un prix minimum pour les produits alimentaires et prévoient une révision automatique des prix en fonction de l’inflation et des coûts de production. Intermarché, Auchan et Casino contournent ces règles en négociant par le biais de centrales d’achat basées à l’étranger. Ainsi des prix dérisoires sont imposés aux producteurs, les étranglant financièrement, tandis que notre souveraineté alimentaire est sacrifiée pour une course effrénée aux profits.

L’Union Européenne : impuissante et complice

L’Union européenne se montre à la fois impuissante et complice. En laissant proliférer les centrales d’achat internationales, elle crée une concurrence déloyale qui permet aux multinationales d’exploiter les faiblesses des législations nationales. Pour Bruxelles, la protection de nos agriculteurs passe après la défense des intérêts des géants de la grande distribution.

Les conséquences graves sur les agriculteurs français

Les agriculteurs français sont pris au piège, coincés entre des prix de vente toujours plus bas et des coûts de production en constante augmentation. Pendant ce temps, les distributeurs se vantent de “faire baisser les prix” auprès des consommateurs, alors que leur seul objectif est d’augmenter leurs marges, au détriment des producteurs.

Il est urgent d’agir ! Des contrôles rigoureux doivent être instaurés et des sanctions immédiatement et sévèrement appliquées contre les distributeurs qui détournent les lois Egalim. La France doit repenser sa politique agricole et commerciale à l’échelle européenne. Nous devons défendre nos agriculteurs et dire non aux pratiques déloyales encouragées par cette Union européenne déconnectée.