MERCOSUR : l’arrêt de mort de l’agriculture française !
L’heure est grave ! L’Union européenne s’apprête à signer un accord avec le Mercosur, un bloc de plusieurs pays d’Amérique latine, dont le Brésil et l’Argentine. En tant que députée et agricultrice, je refuse de sacrifier notre production agricole au nom du libre-échange.
Cet accord prévoit l’entrée massive de bœuf, de poulet, de sucre et de maïs. Des milliers de tonnes de produits cultivés dans des conditions écologiques et sanitaires désastreuses vont se déverser sur notre continent.
Des normes strictes pour nos agriculteurs, des passes-droits pour le Mercosur
Pendant que Bruxelles impose des règles toujours plus strictes à nos éleveurs, la viande du Mercosur, traitée avec des substances interdites chez nous, va envahir nos rayons. La Commission européenne parle de compensations pour apaiser la colère de nos agriculteurs. C’est une provocation !
Nos producteurs ne veulent pas d’aides. Ils veulent vivre dignement de leur travail. Les produits du Mercosur contiennent souvent des résidus d’antibiotiques interdits en Europe, comme la fluomicine bannie depuis 2006, et à peine 1,5 % des produits importés sont contrôlés.
Le Mercosur est dangereux et cynique
Cet accord, cyniquement surnommé “vaches contre bagnoles” par les bureaucrates de Bruxelles, revient à échanger notre production agricole contre des produits industriels. Les multinationales allemandes seront les grandes gagnantes et l’agriculture française va payer le prix fort.
Les chiffres sont accablants : l’Union européenne affiche un excédent commercial de 25 milliards d’euros en biens industriels avec le Mercosur, mais un déficit de 15 milliards d’euros en produits agricoles.
Résister face à Bruxelles : non, au Mercosur !
La France doit résister ! Bruxelles veut conclure cet accord rapidement lors du prochain sommet du G20. C’est le moment de dire NON ! Plusieurs organisations agricoles manifesteront en novembre, et je les soutiens pleinement.
Cet accord menace nos exploitations et notre souveraineté alimentaire. Au Parlement européen, je défendrai sans relâche ceux qui nous nourrissent et qui ne veulent pas mourir.