Crédits natures : Les agriculteur ne sont pas des pollueurs !
La dernière idée de la Commission européenne et d’Ursula von der Leyen est d’instaurer un mécanisme de « crédits nature », censé récompenser les pratiques écologistes des agriculteurs. Derrière cette belle façade se cache une méconnaissance profonde de ce qu’est le travail des agriculteurs. En les transformant en “protecteurs” de la biodiversité, on les éloigne de leur véritable mission : nourrir la population, fournir des produits de qualité, tout en assurant leur propre survie économique.
Les agriculteurs ne sont pas des “pollueurs”
Contrairement à ce que prétend la Commission européenne, les agriculteurs français ne sont pas des « pollueurs ». Ils connaissent la nature et travaillent en harmonie avec elle. Ils ne veulent pas être contraints à entrer dans une “matrice écologiste”, où chacun de leurs gestes serait conditionné par des incitations financières venues de Bruxelles.
L’agriculture doit rester un pilier économique
L’agriculture doit rester un pilier économique, pas un instrument de politique verte. Les partisans des crédits nature ont une vision déconnectée : ils pensent que les agriculteurs peuvent facilement passer d’une logique de production à une logique de “services rendus à la nature”. Or, la réalité du terrain est bien différente. Les agriculteurs subissent une immense pression : entre les coûts de production qui explosent et la complexité des réglementations européennes, leur survie est en jeu. L’ajout d’un mécanisme qui les obligera à se plier à des normes écologistes toujours plus contraignantes ne fera qu’aggraver leur situation.
Les agriculteurs ont besoin de mesures concrètes
Les agriculteurs n’attendent pas des crédits abstraits, mais des mesures concrètes leur permettant de travailler dans des conditions justes. Ils ont besoin que l’Union européenne modifie les traités de libre-échange qui favorisent l’importation de produits à bas coût et de moindre qualité. Promouvoir le “juste échange” serait une solution bien plus adaptée qu’un nouveau mécanisme financier complexe qui n’apporte que confusion et incertitude.
Protéger nos agriculteurs plutôt que de les transformer
Il faut protéger nos agriculteurs, pas les transformer ! Plutôt que de les embarquer dans un système de crédits nature, revenons aux fondamentaux. Avec Marine Le Pen et Jordan Bardella, nous voulons une agriculture solide, protégée des dérives de la mondialisation, capable d’assurer notre souveraineté alimentaire.