Agriculture : NON aux aides temporaires ! OUI aux solutions durables !
Vivre de son métier est une attente légitime
Les agriculteurs veulent vivre de leur activité, c’est un fait. On ne se lance pas dans ce métier sans une passion, un amour de la terre ou des animaux. Pourtant, à chaque fois que la question de leur rémunération est abordée, ce sont toujours les mêmes réponses qui reviennent : aides directes de la PAC et incitations à innover.
Ce que vous proposez, c’est une sorte de carotte agitée devant les exploitants pour les inciter à innover et se diversifier. Mais après ? Une fois que la ferme, le tracteur, et le système d’irrigation auront été modernisés pour des millions d’euros, que la conversion au bio ou aux semences MTG sera effectuée, que se passera-t-il ?
- La fin des aides ?
- Du chantage à l’installation d’éoliennes ou de panneaux solaires pour maintenir les exploitations sous perfusion ?
C’est toute votre logique qui est faussée. L’innovation ne doit pas être imposée pour cocher des cases dans des formulaires d’aide. Elle doit découler naturellement d’une exploitation florissante, pour lui apporter une plus-value logique et durable.
Le prix de l’innovation pour les agriculteurs
Vous affirmez que l’innovation peut aider les agriculteurs, mais à quel prix ? Combien cela coûtera-t-il :
- À l’agriculteur qui investit massivement pour moderniser son exploitation ?
- Au contribuable, qui finance ces aides par des taxes ?
- À l’Union européenne, qui distribue ces aides en oubliant qu’elles proviennent des contributions nationales ?
Vous nous vendez un rêve. Mais ce rêve a un coût. Alors, dites-nous franchement : combien tout cela va-t-il coûter ?